Comment résister à la torture psychologique?

Censure, autocensure, culpabilisation, ostracisation, procès, les temps sont durs pour les hommes. Mais les méthodes de harcèlement employées par les collectivistes auraient-elles une source, une histoire?

Albert Biderman a étudié en 1957 les méthodes de coercition utilisées par les communistes chinois pour tenter d'extraire des aveux de pilotes américains capturés pendant la guerre de Corée. Son travail, basé sur des entretiens avec ces pilotes après leur libération, a abouti à une liste de principes fondamentaux utilisés dans la coercition et la manipulation psychologique. Ces principes sont souvent appelés "Principes de Biderman sur la coercition.". La torture psychologique quoi.

Voici un aperçu de ces principes :

1. Isolation : Le détenu est coupé du monde extérieur, souvent confiné dans un lieu solitaire, ce qui rend la résistance psychologique plus difficile.
2. Monopolisation de la perception : Les agresseurs contrôlent l'environnement de la victime, notamment en limitant son accès aux informations extérieures, en manipulant les stimuli (comme la lumière ou le son) et en imposant une routine stricte.
3. Humiliation et dégradation : En affaiblissant l'estime de soi de la victime, les agresseurs peuvent la rendre plus docile et susceptible à la manipulation.
4. Épuisement : Le manque de sommeil, la faim, et le stress physique sont utilisés pour affaiblir la résistance mentale de la victime.
5. Menaces : Des menaces directes ou implicites sont utilisées pour instiller la peur et la soumission.
6. Présentation occasionnelle de faveurs : En offrant des récompenses ou des actes de gentillesse sporadiques, les agresseurs créent une relation ambivalente et peuvent encourager la coopération de la victime.
7. Démonstration de toute-puissance : En montrant leur capacité à imposer leur volonté, les agresseurs cherchent à convaincre la victime de la futilité de la résistance.
8. Forcer la victime à nuire aux autres : En manipulant la victime pour qu'elle cause du tort à d'autres, les agresseurs peuvent induire des sentiments de culpabilité, renforçant ainsi leur emprise psychologique.

Ces principes peuvent être observés dans de nombreux contextes, allant des camps de prisonniers aux sectes religieuses, et sont utiles pour comprendre comment les individus peuvent être psychologiquement manipulés et contrôlés. Dans des contextes modernes, certains font également le parallèle entre ces principes et certaines techniques utilisées dans des situations d'abus relationnels ou de manipulation sectaire.

Il est essentiel de comprendre que tous les groupes idéologiques, y compris l'extrême gauche, sont divers et ne peuvent être généralisés entièrement par les actions ou croyances d'une minorité. Cependant, dans certains cercles d'activisme ou sur certaines plateformes en ligne, il y a des exemples de discours ou d'actions qui peuvent être considérés comme discriminatoires ou stigmatisants envers les hommes ou d'autres groupes. Voici quelques exemples de comportements ou de stéréotypes qui pourraient être interprétés comme du "harcèlement anti-homme" :

1. Supposition systématique de culpabilité : L'idée que tous les hommes sont intrinsèquement responsables ou complices de comportements sexistes ou oppressifs.
2. Discours généralisant : Utiliser des termes comme "tous les hommes" lors de discussions sur des comportements sexistes, ce qui peut marginaliser ou stigmatiser injustement tous les hommes en tant que groupe.
3. Dénigrement ou dévaluation des problèmes masculins : Minimiser ou ridiculiser les problèmes spécifiquement masculins, tels que la santé mentale, les taux élevés de suicide, ou les biais dans le système judiciaire.
4. Exclusion des espaces de discussion : Certaines initiatives ou événements qui excluent explicitement les hommes, même lorsque la discussion pourrait les concerner ou bénéficier de leur participation.
5. Caricatures négatives : La représentation des hommes comme étant naturellement agressifs, insensibles, ou incapables d'émotion ou d'empathie.

L'intention derrière ces comportements n'est pas nécessairement malveillante mais peut être le résultat d'une réaction à des expériences passées ou d'une frustration face aux structures patriarcales perçues. Les gens qui les portent croient probablement qu’ils ne sont pas manipulés pour le faire. Il serait pourtant crucial de s'assurer que les actions ou discours ne perpétuent pas de nouvelles formes de discrimination ou de stéréotypes nuisibles.

Pour croiser les exemples de harcèlement anti-homme avec les principes de coercition de Biderman, il faut examiner comment certains comportements peuvent manipuler, contrôler ou exercer une influence indue sur les hommes ou sur quiconque est ciblé. Voici une tentative de parallèle entre les deux :

1. Isolation :
   • Si un homme est constamment exclu ou mis à l'écart des discussions ou des espaces, cela pourrait être assimilé à une forme d'isolement, le coupant des sources de soutien ou de validation. C’est bien une méthode employé par certains groupes. Par ailleurs s’i un “club de femme” ou un “club de racisés” est accepté, monter un club d’homme sera immédiatement dénoncé comme sexiste et un club d’européen comme raciste. Ce qui incite les individus à ne pas faire société et les fragilisent.
2. Monopolisation de la perception :
   • La diffusion constante d'un discours qui généralise ou stigmatise les hommes peut limiter la manière dont les hommes perçoivent leur rôle ou leur valeur dans un contexte particulier. De même la dévalorisation des figures masculines du passé comme étant “agressives” relègue l’état “homme” à un état pathologique à traiter. Les collectivistes tenants avec talent de nombreux canaux de diffusion ce discours domine et engendre de la souffrance.
3. Humiliation et dégradation :
   • Les caricatures négatives ou le dénigrement des problèmes masculins sont des formes d'humiliation ou de dégradation. Cela peut avoir un effet négatif sur l'estime de soi et la perception de soi. En montrant la force, l’héroïsme, la sexualité masculine et le courage comme “has been” dans une société égalitariste et courtisane, l’homme voit sa nature vue comme une dépravation favorisant son isolement qui culmine dans les incels aux USA.
4. Épuisement :
   • Bien que cela ne soit pas directement lié aux exemples de harcèlement anti-homme, le stress constant face à la stigmatisation ou à la discrimination peut conduire à une fatigue émotionnelle. La plupart des harcèlements précédents ne peuvent pas se traduire par une pénalisation, mais leur multiplication conduit à un épuisement poussant les hommes à abandonner le combat pour leur liberté.
5. Menaces :
   • Si des hommes sont menacés de représailles, d'exclusion ou d'autres formes de punition pour ne pas adhérer à certaines croyances ou comportements, cela entre dans cette catégorie. Les collectivistes utilisent le système judiciaire intensément. Une mise en examen est fortement relayée dans la presse, détruisant la vie et la carrière des hommes. Puis quand le non lieu arrive il n’y a aucune communication ni aucune punition pour les accusateurs ce qui laisse la vraie victime sur le tapis, d’autant que personne ne la plaindra.
6. Présentation occasionnelle de faveurs :
   • Cela pourrait être interprété comme une validation ou une acceptation sporadique des hommes lorsqu'ils "agissent correctement" selon certaines normes ou attentes. La valorisation de la feminisation, de la docilité, conduit à liasser entendre que c’est l’attitude à avoir pour ne pas être ennuyé. Cela conduit à une état permanent de simulation qui engendre la souffrance.
7. Démonstration de toute-puissance :
   • Si les hommes se sentent impuissants face à une rhétorique ou une action dominante, cela pourrait s'apparenter à une démonstration de toute-puissance de la part de ceux qui contrôlent le discours ou l'espace. Cela comprend des appels à des pseudo-sciences, et notamment à des études de sociologie et de psychologie dont la falsification est très facile, donnant un vernis de légitimité à des dogmes sans fondement, comme dans l’URSS stalinienne.
8. Forcer la victime à nuire aux autres :
   • Cela peut se manifester si les hommes sont encouragés ou contraints à soutenir ou à perpétuer des discours ou des actions qui stigmatisent d'autres hommes ou d'autres groupes. Lorsqu’un homme, ou un femme qui défend des valeurs de liberté et de courage, est attaqué, certains hommes sont effrayés et vont hurler avec les loups pensant obtebir une sorte de protection, un badge de conformité. Ce phénomène est très observable chez les youtubeurs, fortement marqués par l’idéologie collectiviste, qui attaque d’autres hommes sans preuve juste pour faire partie du clan de la morale qui garantie leurs revenus.

En reliant ces principes de coercition à des exemples de harcèlement, il est possible de mieux comprendre comment certains comportements ou discours peuvent avoir un effet coercitif ou manipulateur.

Les contremesures sont des stratégies ou des actions qui visent à contrecarrer ou à réduire les effets négatifs de la coercition ou de la manipulation. En référence aux principes de Biderman et à leur application potentielle dans le contexte du harcèlement anti-homme, voici des contremesures possibles pour chaque point :

1. Isolation :
   • Contremesure : Recherchez activement des groupes de soutien ou des communautés qui comprennent et partagent vos préoccupations. Ces groupes peuvent offrir une validation et un soutien émotionnel. Dolmen a été fait aussi pour cela.
2. Monopolisation de la perception :
   • Contremesure : Exposez-vous à une variété de sources d'information et de points de vue. Cela vous aidera à avoir une perspective équilibrée et à éviter la tunnelisation. Il peut également être intéressant de se rattacher à un courant de pensée antique et incontestable même par les frappadingues collectivistes: stoicisme, taoisme…
3. Humiliation et dégradation :
   • Contremesure : Travailler sur l'estime de soi et la confiance en soi. Les thérapies, les livres de développement personnel, ou les ateliers peuvent être utiles. Apprendre à reconnaître et à rejeter les stéréotypes négatifs. Célébrer la virilité est proprement révolutionnaire dans le monde actuel. En soi, c’est héroique.
4. Épuisement :
   • Contremesure : Priorisez le bien-être physique et mental. La méditation, l'exercice, une alimentation équilibrée et un sommeil suffisant peuvent aider à contrer les effets de l'épuisement.
5. Menaces :
   • Contremesure : Documentez et signalez toute menace. Créez un réseau de soutien avec des amis, de la famille ou des collègues qui peuvent vous soutenir en cas de menace. L’humour est également la cryptonite des collectivistes (et des religieux). Voyez comme Sandrine Rousseau a bien pris le compte twitter parodique Sardine Ruisseau qui avait plus d’abonnés que le sien.
6. Présentation occasionnelle de faveurs :
   • Contremesure : Apprenez à reconnaître la manipulation et à établir des frontières saines. Ne vous laissez pas séduire par des récompenses sporadiques; restez fidèle à vos convictions et à vos besoins. Les honneurs sont une poignée pour vous tenir facilement. Ne soyez la valise de personne.
7. Démonstration de toute-puissance :
   • Contremesure : Rappellez-vous que personne n'a un pouvoir absolu sur vous. Trouvez des moyens de reprendre le contrôle, que ce soit en parlant, en prenant des mesures, ou en recherchant de l'aide extérieure. Comme disant du Bellay “celui qui vous domine n’a que deux yeux”
8. Forcer la victime à nuire aux autres :
   • Contremesure : Soyez conscient de vos actions et de leurs conséquences. Si vous vous sentez poussé à agir contre vos principes ou à nuire à autrui, prenez du recul et réévaluez la situation. Recherchez des conseils ou des opinions extérieures si nécessaire. Se rattacher à une éthique plutôt qu’à un dogme est un puissant moyen de libération. Ne dénoncez personne, combattez-le.

L'application de ces contremesures dépendra de la situation spécifique et de la gravité de la coercition ou de la manipulation. Dans tous les cas, il est essentiel de rester informé, de rechercher du soutien et d'écouter ses propres sentiments et intuitions. Il est important de se dire que ces méthodes font partie de la boite à outil collectiviste destinée à détruire l'individu et sa liberté. Le savoir permet de s'en prémunir et d'informer les autres.

J'ai ici présenté les contremesures. Dans le domaine militaire il y a une autre méthode, le leurrage. Si cela vous intéresse nous pouvons faire une méthodologie de leurrage mais c'est plus agressif.