Gros comment?
C'est quoi être gros? Il existe un indice standard utilisé, le BMI qui est le rapport entre le poids en kilo et la taille en mètre au carré. Au dessus de 25 on est en surpoids, au dessus de 30 c'est l'obésité.
Mais cette mesure est assez imprécise car par exemple pour les sportif, le poids musculaire peut donner un IMC élevé pour quelqu'un de parfaitement en forme.
La mesure la plus intéressante demeure le taux de masse grasse mesuré par une balance à impédance. On en trouve pour quelques dizaines d'euros maintenant.
Pour la testostérone, les maladies inflammatoires et autres dégueulasseries liées au gras, il faudrait être en dessous de 20% et vous avez une idée sur cette échelle à quoi cela ressemble.
La graisse abdominale, souvent appelée graisse viscérale, est la graisse qui se trouve à l'intérieur de la cavité abdominale, entourant des organes importants tels que le foie, le pancréas et les intestins. Elle est particulièrement préoccupante pour plusieurs raisons :
Risque métabolique accru : La graisse viscérale est métaboliquement plus active que la graisse sous-cutanée (la graisse qui se trouve juste sous la peau). Elle libère des acides gras, des hormones inflammatoires et d'autres substances qui peuvent affecter négativement le métabolisme.
Résistance à l'insuline : La graisse viscérale peut augmenter la résistance à l'insuline, ce qui signifie que le corps ne répond pas aussi efficacement à l'insuline. Cela peut conduire à des taux de sucre dans le sang plus élevés et augmenter le risque de diabète de type 2.
Inflammation : La graisse abdominale produit des cytokines pro-inflammatoires comme le TNF-alpha et l'interleukine-6. Ces molécules peuvent augmenter l'inflammation dans le corps, ce qui est associé à un risque accru de nombreuses maladies chroniques.
Maladies cardiaques : L'excès de graisse viscérale est associé à une augmentation des risques de maladies cardiaques, d'hypertension artérielle et d'hypercholestérolémie.
Problèmes hépatiques : L'excès de graisse autour du foie peut conduire à des affections comme la stéatose hépatique non alcoolique, qui peut évoluer vers des maladies hépatiques plus graves.
Risque de certains cancers : Un excès de graisse abdominale a été associé à un risque accru de certains cancers, comme le cancer colorectal et le cancer du sein chez la femme post-ménopausée.
Dysfonctionnement des hormones et des peptides : La graisse viscérale peut affecter la sécrétion et la fonction de certaines hormones et peptides qui jouent un rôle dans l'appétit, le métabolisme et la régulation de la graisse corporelle.
Bonne nouvelle et avantage masculin inique: c'est super facile de s'en débarrasser avec une réduction de la ration alimentaire, des glucides et un peu de gym. Comme dit l'humoriste Elodie Poux, la vie chez les gros c'est comme les boites de chocolat, ça dure jamais bien longtemps.