Brutal tatoo

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Le tatouage en mode extrême

Tatouage marqueur de virilité

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Si le tatouage est aujourd’hui sans risque, il n’en allait pas de même pour les anciens polynésiens exposés aux bactéries tropicales. Il en va de même pour les africains qui pratiquent la scarification. D’un point de vue évolutif, s’exposer ainsi à un risque de mort précoce n’est pas favorable à la reproduction et ces pratiques auraient dû disparaître. Or elles sont générales dans le règne animal : plumes colorées des oiseaux, ornements des batraciens, cornes inutiles et artefacts voyants. Zahavi, chercheur en biologie théorique a émis l’hypothèse que ces marques constituaient l’émission d’un « signal honnête » à la société. Cela veut dire que par l’application d’une douleur, risquée en l’occurrence, l’individu montre qu’il est capable d’accepter un handicap mais qu’il est quand même capable de survivre avec. Or, la franchise, ou la droiture, sont des attributs du héros. Il n’y a pas de « virilité toxique » comme la masculinité peut l’être.

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A. Zahavi, « Mate selection—A selection for a handicap », J. Theor. Biol., vol. 53, no 1, p. 205‑214, sept. 1975, doi: 10.1016/0022-5193(75)90111-3.

Modifications corporelles extrêmes

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Une large étude sur la population d’un site de pratiquant des modifications corporelles extrêmes, souvent très ritualisées, montre des corrélations intéressantes. Il s’agissait majoritairement de jeunes, des deux sexes, très majoritairement hétérosexuels. Les pratiques décrites sont parfois extrêmement douloureuses et largement pratiquées avec une asepsie sommaire dans un contexte domestique. L’échantillon avait une relative parité homme-femme. Chez les hommes, la scarification faciale ou bien du pied est associée à une plus forte propension aux idées suicidaires auparavant, mais seulement pour les personnes déprimées. Malheureusement l’étude ne donne pas les circonstances, solitaires ou ritualisées, de l’opération, ni si la modification corporelle avait finalement agi comme un remède à une situation dépressive.

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J. Hicinbothem, S. Gonsalves, et D. Lester, « Body Modification and Suicidal Behavior », Death Stud., vol. 30, no 4, p. 351‑363, mai 2006, doi: 10.1080/07481180600553419.